Le mouvement

Nous sommes le tiers de confiance de la transition agricole et alimentaire vers un modèle régénératif. 

Pour une Agriculture du Vivant est le mouvement de coopération et d’innovation qui engage tous les acteurs de l’écosystème agricole et alimentaire, dans la transformation vers un modèle résilient et créateur de valeur grâce à l’agroécologie.

Garant d’une vision agroécologique ambitieuse, nous nous s’attachons à conjuguer pragmatisme du terrain, réalités économiques et rigueur scientifique.

L’intelligence collective est notre moteur, au service d’une responsabilité commune. C’est ensemble que nous réinvestissons le champ de l’agronomie pour faire émerger un nouveau modèle, celui d’une agriculture qui nourrit et protège.

Des chercheurs aux compétences scientifiques complémentaires pour valider scientifiquement les outils de la transition.

Un réseau d’agriculteurs pionniers et engagés, véritable moteur de la transition sur le terrain grâce à des expertises multiples et complémentaires.

Une équipe engagée, aux compétences multiples et animée par les défis de la transformation du modèle agricole et alimentaire.

Un collectif représentatif de l’écosystème, guidé par l’intérêt général.

Près d’une centaine d’entreprises et d’organisations réinventent leur modèle pour augmenter leur résilience et celle de l’agriculture.

Un réseau de partenaires aux périmètres complémentaires pour couvrir l’ensemble des sujets de la transformation.

Ils soutiennent et financent des projets utiles et fondamentaux pour la transition agricole et alimentaire.

“Animer un mouvement tel que Pour une Agriculture du Vivant est une chance incroyable de transformer notre modèle agricole et alimentaire avec l’ensemble des acteurs qui en font partie. Échanger, confronter les visions, réaliser que l'on poursuit tous le même objectif, et que cela nous permet de dépasser chaque jour nos différences et de construire ensemble les solutions : c’est ça la richesse et la différence du mouvement Pour une Agriculture du Vivant.”
Anne Trombini Pour une Agriculture du Vivant
Anne Trombini
Directrice générale

FAQ

Pour accélérer cette transition de modèle agricole et alimentaire, Pour une Agriculture du Vivant fonctionne autour de quatre missions, à laquelle chaque acteur partenaire peut venir contribuer :

  • Le développement agronomique pour faire progresser les pratiques filière par filière et proposer des référentiels de progrès open-source.
  • La coopération et la structuration de filières de produits agroécologiques
  • L’acculturation et la pédagogie autour des enjeux de l’agroécologie et du vivant en général
  • Le financement de la transition pour identifier et flécher les outils les plus adaptés selon les situations.

La principale source de financement de Pour une Agriculture du Vivant est la cotisation de ses membres, déterminée selon leur taille et leur implication au sein du mouvement. Chaque contribution alimente à la fois des actions dédiées et des actions globales de bien commun.

Deux autres sources de financement, aujourd’hui moins importantes, abondent les finances de l’association :

  • La réalisation de prestations comme des formations, audits ou accompagnements…
  • Des financements publics.
  • À terme, l’objectif est d’avoir un financement équitablement réparti entre ces trois sources.
  • Pour une Agriculture du Vivant ne fait pas de commerce.

Pour une Agriculture du Vivant travaille à la lisibilité globale des valeurs des productions agricoles (environnement, nutrition/santé, économie/territoire).

La création d’un label n’est pas une finalité du mouvement. Nous souhaitons fédérer les initiatives et ne pas ajouter à la confusion des labels, ni créer une nouvelle niche.

Aujourd’hui, la plupart des signes de qualité adressent ces valeurs de façon fragmentée. L’objectif de Pour une Agriculture du Vivant est d’agréger les savoirs-faire et les retours d’expériences de façon à proposer et diffuser un socle agronomique commun et faire progresser les pratiques agricoles dans leur ensemble.

Les agriculteurs qui s’engagent dans Pour une Agriculture du Vivant s’inscrivent dans une dynamique de progrès. Cette dynamique est cadrée par des référentiels pragmatiques construits autours d’indicateurs de moyens et de résultats qui permettent à l’agriculteur de réaliser un véritable diagnostic agro-environnemental de ses pratiques.

L’esprit de ces référentiels est de donner l’envie et les moyens d’agir aux agriculteurs pour améliorer la performance globale de leurs fermes au regard des enjeux que nous adressons (leurs propres intérêts en font évidemment partie) sans apporter de contraintes supplémentaires.

Une appréciation continue des progrès est réalisée sur la ferme en routine, elle permet de garantir au mangeur que son acte d’achat favorise effectivement la transition agroécologique des territoires. L’agriculteur est accompagné par les acteurs du mouvement tout au long de sa démarche Pour une Agriculture Du Vivant afin d’une part d’effectuer au mieux sa transition et d’autre part d’offrir un gage de qualité au mangeur.

Pour une Agriculture du Vivant et ses partenaires techniques travaillent pour que les pratiques agricoles et les agriculteurs progressent dans leur ensemble, notamment grâce aux formations, aux journées techniques ou à l’animation de groupes thématiques.

Un travail de pédagogie et de communication global permettra d’identifier les produits agroécologiques auprès des agriculteurs ou chez les partenaires du mouvement Pour une Agriculture du Vivant (distributeurs, industriels, restaurateurs…) qui bénéficieront de filières dédiées.

Le travail d’amélioration des filières existantes s’organise de deux manières complémentaires :

  • Le fléchage d’agriculteurs pionniers déjà identifiés vers les circuits d’acheminement et de transformation des partenaires ;
  • L’accompagnement technique des fournisseurs historiques des partenaires qui ont envie de progresser vers l’agroécologie.

Les consommateurs ont besoin d’informations claires sur ce qui fait leur alimentation, et pas seulement sur les ingrédients qui la constituent.

Un bon étiquetage devrait nous informer sur :

  • La nature et le contenu du produit ;
  • L’impact des pratiques agricoles, du stockage, transport, transformation, conditionnement… sur la biosphère et donc le climat ;
  • La répartition de la valeur au cours de la filière et sa solidité sociale, culturelle et économique.

Pour une Agriculture du Vivant travaille avec ses partenaires pour apporter au consommateur les outils nécessaires pour évaluer trois familles de valeurs (environnement/climat, santé/nutrition, économie/vitalité des territoires). Les avancées actuelles sur le « data mining » et le traitement des données permettront sans aucun doute à terme d’établir un « score global » lisible qui montre à la fois la quantité et la nature des valeurs que notre alimentation véhicule sur ces trois axes.

Le mouvement travaille également à établir les liens entre les pratiques agricoles et la qualité nutritionnelle des produits en attaquant prochainement des campagnes de mesure et en favorisant l’émergence d’outils de mesure disponible pour le plus grand nombre.

Pour une Agriculture du Vivant a pour vision une re-territorialisation du système alimentaire et agricole en s’appuyant sur les principes de l’agroécologie pour rendre les territoires plus résilients en matière environnementale, économique, sociale et de souveraineté et sécurité alimentaire. Un des gros avantages des circuits courts est d’assurer au producteur une marge plus importante, ces derniers font donc partie intégrante de la résilience d’un système agricole et contribuent largement à la re-territorialisation de la production alimentaire.

Il est néanmoins bon de rappeler qu’au vu de nos structures sociales actuelles (concentration urbaine etc..), le circuit court, notamment pour des raisons d’échelle, ne peut pas répondre à tous nos besoins.

Pour créer/recréer des circuits courts, il convient d’avoir plusieurs étapes de réflexion :

  • Faire l’inventaire de ce qui est produit et non produit à l’échelle d’une région ;
  • Calculer le coût d’approvisionnement pour ce qui n’est pas produit en matière économique et environnementale ;
  • Faire le plan de production pour diversifier son territoire et exporter le surplus selon la demande
  • Penser/encourager les filières de distribution/transformation de proximité.