Transition(s) 2050 – Agir avec le vivant

Pour une Agriculture du Vivant participera aux assises de la bioéconomie organisées par l’ADEME, le 16 octobre en Bourgogne Franche-Comté. Transition(s) 2050 – Agir avec le vivant, tel est le thème de cette édition, avec la volonté d’interroger la place du vivant dans la transition écologique.

Manon DAILLERE, chargée de communication Pour une Agriculture du Vivant

Manon Daillère

Chargée de communication

18/09/2023

ADEME - Agir avec le vivant

La décarbonation de notre société suppose une mobilisation accrue des ressources en biomasse (agriculture, forêt, bocage), pour répondre de façon durable aux besoins alimentaires, mais également à une partie des besoins en matériaux et en énergie des territoires. Dans un contexte de forte pression climatique, l’utilisation croissante de ces ressources en biomasse présente toutefois un risque d’appauvrissement des milieux et de conflits dans l’usage des sols.

Pour approfondir cette question, 6 tables rondes seront organisées pour aborder les questions du carbone, de l’agroforesterie, de l’autonomie énergétique des territoires, des conditions de la résilience alimentaire des territoires, de l’avenir de nos assiettes ou encore de la question de la gestion de l’eau et des sols de demain, table ronde pour laquelle Léa Lugassy, Responsable de la recherche et du développement chez Pour une Agriculture du Vivant interviendra. 

Selon la revue scientifique Nature, 2022 est l’année qui marquera le franchissement de la sixième limite planétaire : celle du cycle de l’eau douce. La ressource en eau potable, fortement menacée par les pollutions et les prélèvements, connaîtra une tension croissante d’ici à 2050 avec une réduction prévisible dès 30 à 40 %, en raison du changement climatique notamment. Les sols superficiels (zone vadose), qui recueillent 60% des précipitations, vont être durablement impactés par cette altération du cycle de l’eau… et avec elle la vie des sols. Cette nouvelle situation nécessitera une modification en profondeur des pratiques de culture, déjà à l’origine de phénomènes connus concernant l’érosion, le tassement, et l’hydrophobie des sols.

À cette occasion, Léa Lugassy apportera son expertise et son éclairage sur les bénéfices des pratiques agroécologiques et leurs impacts positifs relatifs à la gestion de la ressource en eau, sur l’importance du vivant dans les pratiques agricoles pour régénérer les sols et leur capacité à produire ainsi que sur les politiques relatives aux sols et les perspectives associées.

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