Un peu plus d’un an après le lancement de l’étude comparative « Une seule santé » en décembre 2021, les partenaires du projet de thèse se sont réunis à la Chambre d’agriculture de la Vienne pour faire le point sur les avancées du projet, qui vise à analyser les impacts des modes de gestion du sol sur sa santé, celle des plantes et sur la qualité du grain.
Clara Lefevre
Doctorante en agroécologie
Thèse sur la qualité des blés en agriculture de conservation
16/03/2023
Cette réunion a été l’occasion de réunir pour la première fois l’ensemble des parties prenantes du projet : agriculteurs, partenaires industriels et chambres d’agriculture de la Nouvelle-Aquitaine et des Deux Sèvres, ainsi que Jean-Pierre Sarthou et Olivier Husson, chercheurs qui encadrent les recherches.
Lors de la réunion, les premiers résultats de l’étude ont été discutés. Cette première année d’étude a effectivement permis de mettre en évidence des contrastes quant aux pratiques agricoles des agriculteurs en agriculture de conservation versus des agriculteurs en systèmes de travail du sol, mais également au sein des groupes « agriculture de conservation » et « travail du sol » eux-mêmes.
En termes d’impacts sur les propriétés du sol et du grain, les résultats sont toujours à l’étude et même s’il est encore difficile à ce stade de l’étude de tirer les conclusions définitives des observations faites, des tendances sont observables sur certains des critères analysés. La seconde année de prélèvements sera en cela très utile pour agrémenter la base de données, et confirmer ou non certaines observations.
En complément du dispositif initial, sur une trentaine de parcelles, un essai « 0 fongicides et 0 insecticides » a été mis en place cette année, afin de pouvoir suivre l’effet d’une absence de fongicides et insecticides au sein des groupes « ACS » et « travail du sol », sur la présence de ravageurs et maladies sur les blés.
La prochaine session de prélèvements recommencera donc début avril et s’étendra jusqu’aux moissons de cet été.
Les résultats obtenus sur cette seconde année de suivi seront ainsi additionnés aux résultats obtenus sur la première année de suivi, et les résultats globaux seront attendus d’ici 2024.
