RexAgri : les agriculteurs parlent de leur transition

Échanger, partager ces expériences entre agriculteurs est l’une des clés essentielles pour que chacun d’entre eux s’engage sereinement dans la transition agroécologique !

Chaque mois, découvrez deux REXAgri, une série de retours d’expériences rédigés par les agriculteurs qui expliquent leurs démarches et leurs tests dans le cadre de leur transition !

Julien Honoré nous parle de semis direct de céréales et légumineuses dans des prairies dégradées !

Julien Honoré a choisi de semer des céréales et des légumineuses dans ses prairies avec pour objectif d’augmenter le temps de pâturage de ses vaches laitières et diversifier ses prairies. Il a testé plusieurs modalités de couverts et de semis. Julien et le CIVAM du Pays de Loire nous dévoilent leurs conclusions :

  • le semis direct sur prairie est délicat mais fonctionne bien s’il est réalisé dans les bonnes conditions, c’est-à-dire en semis de printemps (mars ou avril) ou d’automne (septembre ou octobre) pour une bonne humidité ; après une fauche ou un pâturage pour faire de la lumière ; et avec l’utilisation d’un semoir à disque pour assurer le contact graine / sol
  • l’avoine a le meilleur développement foliaire et repart facilement
  • les objectifs sont atteints puisque les vaches rentrent en bâtiment qu’environ 50 jours

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François Dargelos et l’apport de plaquette forestière en vigne

François Dargelos est en Agriculture de Conservation. Il pratique depuis 20 ans la mise en place de couverts végétaux sur sol limono-sableux. Mais dans ce retour d’expérience, il nous explique comment il redonne vie à son sol en favorisant les champignons par l’apport de plaquettes d’aulnes issu de ses bois. En effet, le bois a un C/N entre 200 et 500 ce qui est favorable aux champignons.

Les plaquettes sont épandues à 12 tonnes / ha en automne à l’aide d’un épandeur à fumier modifié sur ses parcelles.

Le résultat est sans appel : la matière organique a augmenté de 0,3% en un an, alors qu’il lui a fallu 15 ans de pratiques d’Agriculture de Conservation pour une augmentation de 1,5%. Les champignons se sont développés très rapidement (dès le premier mois). La pratique est profitable également aux vers de terre qui sont passé de 640 à 800 individus au m2 (soit une augmentation de 25%).

Les coûts restent limités (90€ / an).

François est très satisfait de cette pratique et profite de REX agri pour la diffuser ! 

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