Afin de faciliter la structuration de filières et accompagner la prise de décision des acteurs de l’amont à l’aval, il est nécessaire d’identifier et de comprendre les variables de la transition à l’échelle de l’exploitation. L’an dernier, un premier travail de modélisation économique a été réalisé sur le blé. Cette année, nous nous intéressons à la betterave sucrière, à la pomme de terre et à la pomme. Pour cela, nous lançons un groupe de travail qui, à long terme, accompagnera le déploiement de l’outil sur l’ensemble des filières.
Anne-Laure Rioualec
Ingénieure agronome
Cheffe de projet arboriculture et maraîchage
17 avril 2020
Réduire l’incertitude et anticiper les risques vers une Agriculture du Vivant
Bien que la transition agroécologique paraisse évidente, la mettre en oeuvre dans l’ensemble des filières ne l’est pas forcément. Les barrières et les difficultés restent nombreuses. L’apprentissage agroécologique peut tout autant entraîner des échecs ou des réussites. Selon les filières, l’incertitude technique et économique est variable.
Qu’il s’agisse des filières, des financements ou des politiques publiques, ceux-ci doivent se construire au plus près des besoins des agriculteurs lors de leur changement de pratiques. La modélisation des grandes variables de la transition permettra donc de faciliter la prise de décision de l’ensemble des acteurs.
Co-construire avec vos compétences
Afin d’aboutir à une modélisation pragmatique et la plus réaliste possible, et favoriser le partage des connaissances, nous avons choisi d’associer plusieurs acteurs aux compétences complémentaires : agriculteurs, techniciens, ingénieurs modélisation, ou chercheurs en économie seront réunis. Ce groupe de travail et de suivi se réunira trois fois au cours de l’année 2020. Des groupes plus restreints se réuniront pour travailler par production. Pour une Agriculture du Vivant coordonnera l’ensemble des travaux. Nous réaliserons cette modélisation théorique d’ici le mois de juin. Durant les mois de juillet et août, la modélisation sera confrontée aux données de terrain provenant d’agriculteurs pionniers et des projets en cours.Qu’il s’agisse des filières, des financements ou des politiques publiques, ceux-ci doivent se construire au plus près des besoins des agriculteurs lors de leur changement de pratiques. La modélisation des grandes variables de la transition permettra donc de faciliter la prise de décision de l’ensemble des acteurs.
Les questions sont nombreuses et des compétences variées sont nécessaires. Si vous êtes intéressé ou que vous pensez pouvoir contribuer par votre expérience, contactez nous à l’adresse bureau@agricultureduvivant.org.