La déclaration de Dublin

Nous avons signé la Déclaration de Dublin !

Un contexte complexe pour le monde de l’élevage suite au dernier rapport de la Cour des comptes + de 1000 scientifiques du monde entier, dont Léa Lugassy, docteure en agroécologie et Responsable R&D chez Pour une Agriculture du Vivant, ont signé la Déclaration de Dublin relative au rôle sociétal de l’élevage lancée fin 2022.

David Diane

Directeur de la communication

26/06/2023

Nos systèmes alimentaires imposent de fortes injonctions au monde de l’élevage. Il doit ainsi faire face, de concert, à la demande croissante en aliments issus de l’élevage (viande , produits laitiers , œufs ) à l’échelle mondiale  ainsi qu’aux défis relatifs à la biodiversité , au changement climatique , aux flux de nutriments, tout autant qu’à la santé et au bien-être des animaux  dans le cadre de l’approche globale One Health.

Les  objectifs de la déclaration

Cette déclaration donne la parole aux scientifiques qui étudient les impacts et bénéfices de l’élevage au prisme de différentes disciplines (écologie, agronomie, santé…) afin d’éclairer l’avenir d’un élevage au service du bien commun. Ils sont ainsi invités à fournir des preuves fiables des services nutritionnels, environnementaux, économiques et culturels de certains modes d’élevage, dans le cadre de la nécessaire transition d’une partie de l’élevage.

Les élevages et l’environnement

L’appel de Dublin a le mérite de mettre en lumière scientifiquement la valeur de l’élevage mais rappelons, effectivement, qu’il n’existe pas un élevage, uniforme et homogène, mais des élevages qui sont aussi diversifiés dans les pratiques mises en œuvre que dans les impacts et services qu’ils génèrent.

Au-delà des impacts évoqués dans le rapport, il convient donc de rappeler que les élevages ruminants, lorsqu’ils sont élevés selon les principes de l’agroécologie, sont irremplaçables POUR :

  • Valoriser les terres pauvres et en particulier celles des zones de semi-montagne et de montagne qui souffrent d’une déprise agricole continue, avec des impacts importants en termes de perte de biodiversité (fermeture des milieux) et de vulnérabilité aux incendies (embroussaillement) 
  • Valoriser de nombreuses cultures hautement bénéfiques pour la fertilité des sols, l’autonomie en azote, ou encore l’apport de ressources florales pour les pollinisateurs : prairies temporaires, luzerne, sainfoin, trèfle, etc.
  • Recycler les grandes quantités de biomasse non comestible qui sont générées lors de la production d’aliments pour l’alimentation humaine (pulpes, drèches, tourteaux, paille, etc.)

Une initiative inédite POUR alimenter objectivement les débats autour de l’élevage et éclairer les dynamiques de transition vers des modèles agroécologiques durables et résilients et ainsi être en capacité de relever les défis d’aujourd’hui et de demain. 

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