Le 9 juillet dernier se tenait à l’espace socio-culturel de Gaillac la journée technique consacrée à la végétalisation du vignoble de Pour une Agriculture Du Vivant organisée avec le soutien de l’Association Française d’Agroforesterie, Vignerons en Développement Durable, Les Vignerons Indépendants et la Région Occitanie.
Florence Jard
Ingénieure agronome
Cheffe de projet viticulture et élevage
29 juillet 2019
L’objectif de la journée était d’ouvrir la démarche de transition vers l’agroécologie aux débutants curieux, moins engagés, mais pas moins motivés par le changement. La présence de plus de 120 participants a démontré la volonté d’engagement de la part d’acteurs venant de tous les horizons ! Cette journée a été l’occasion pour tous les participants de tisser des liens avec d’autres acteurs et/ou organisation, établissant de nouvelles relations et réseau afin de rallier les acteurs isolés et les différents territoires.
La diversité au sein des participants a également permis de faire ressortir tous les enjeux sans exception, et de les adresser chacun. Au terme des interventions d’experts tels que Hervé Covès ou Alain Canet, de témoignages de producteurs ayant mis en place la démarche ou encore des nombreux échanges riches et inspirants, les pratiques agroécologiques font consensus. Bien que les viticulteurs et vignerons présents lors de la journée ne soient pas soumis aux même contextes pédoclimatiques, l’enherbement, les couverts végétaux et plus globalement la régénération des sols sont les solutions que chacun aspire à appliquer. Et, les témoignages de mises en place et de fonctionnement de ces pratiques dans des territoires variés n’ont fait que renforcer cette volonté !
Les exemples des vignes brûlées dans l’Hérault, de sols pauvres en matière organique et en fertilités, nus, déstructurés, ont donné lieux à de nombreux échanges autour des thématiques du changement climatique. Une fois de plus, les pratiques agroécologique sont apparues comme les solutions inévitables !
Les échanges inspirants, teintés d’optimisme, au niveau agronomique ou relationnel ont montré la nécessité d’aller plus loin dans la démarche et d’agir ensemble pour faire changer d’échelle la transition.